Le vidéo « Les propos de la fille de Léon Tolstoï sur les atrocités arméniennes » en langues étrangers

Le vidéo « Les propos de la fille de Léon Tolstoï sur les atrocités arméniennes » en langues étrangers

 

Le Centre de Traduction d’Etat d’Azerbaïdjan a préparé une vidéo « Les propos de la fille de Léon Tolstoï sur les atrocités arméniennes », concernant les témoignages d’Alexandra Tolstoï, la fille du grand écrivain russe Léon Tolstoï, envoyée en 1915 dans la ville turque de Van dans le cadre de la Société de la Croix-Rouge, sur les atrocités arméniennes. Cette vidéo, traduite en langues anglaise, russe, turque, persane, arabe, géorgienne, française, ukrainienne, espagnole et allemande, a été envoyée aux ambassades des pays étrangers accréditées en Azerbaïdjan, aux médias influents du monde et sera diffusé sur le réseau internet mondial.

 

 
Les propos de la fille de Léon Tolstoï sur les atrocités arméniennes

 

  Alexandra Tolstoï, la fille du grand écrivain russe Léon Tolstoï, est aussi connue comme la créatrice du fameux musée de Iasnaïa Poliana et de la Fondation Tolstoï, ainsi que l’auteure des œuvres littéraires et publicistiques.

  En 1915, dans le cadre de la Société de la Croix-Rouge, Alexandra Tolstoï a été envoyée, en tant que représentante de la Russie, dans la ville turque de Van et elle devient la témoin des atrocités commises par les combattants arméniens contre les Turcs. Dans son carnet, elle note ceux qu’il a vus.

 

  ...La ville de Van entièrement détruite... Les Arméniens mettaient le feu à la zone turque de la ville, brûlaient séparément les bâtiments en argile, parce qu’ils s’enflammaient plus difficilement... 

  Les Turcs avaient assiégé la forteresse située sur la montagne et prise par les Arméniens. Les Arméniens se battaient farouchement pour défendre la forteresse. Les jours et les nuits, les Arméniennes préparaient des obus. On jetait les cadavres dans le lac...

  Nous sommes entrés dans le bâtiment de l’école complètement vide... Les corps sales sans vie, couverts par les torchons, se trouvent sur le plancher. Ce sont les Turcs... les hommes, les femmes, les vieillards, les enfants...

  Les gémissements des bébés, les sanglots, les délires...

  Les mains sales et faibles se tendent vers nous... En disant « Khanoum, khanoum ! », les femmes nous demandent de l'aide en pleurant et en suppliant...

  Soudain, j’ai vu une femme dont les bras étaient tombés étrangement sur ses côtés, comme si elle était morte. Son lent gémissement était à peine audible…

  En réponse à mes regards perplexes, le représentant de la Croix-Rouge américaine Monsieur Yarrow m’a répondu :

  - Les Arméniens ont arrachés ses bras, a-t-il dit.

  - Les Arméniens ? Pourquoi ont-ils torturé une femme innocente ? - ai-je demandé avec étonnement. - Mais j’avais lu dans les journaux que c’étaient les Turcs qui ont commis des atrocités ici et ont massacré les Arméniens. Je ne comprends rien...

 

  - A Van, nous avons été témoins des atrocités des Arméniens, qui ont terni la réputation de l'humanité. Ils coupent les seins des femmes, leur tirent les bras, les mains, cassent les jambes... J'ai vu de mes propres yeux ces atrocités inhumaines, les victimes innocentes...

 

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