Le conflit arméno-azerbaïdjanais : les causes et les conséquences
Il semble que, finalement, cela serait plus réel et juste d'effacer les frontières étatiques et de reconnaître les droits égaux pour tous les citoyens de la Terre, indépendamment de la nationalité et de l'origine sociale.
(V. Pryakhin, L'Asie centrale et le Caucase, №6, 2002, p.18)
Pratiquement, Il faut réaliser l'analyse des conflits internationaux qui ont surgi après la fin de la «guerre froide» à partir du point zéro, puisque les conditions actuelles des États sont radicalement différentes de celles de l'époque de la «guerre froide». Le but ultime de l'analyse du conflit est l'acquisition des connaissances importantes nouvelles et fiables sur l'interaction conflictuelle, la préparation des recommandations pratiques sur leurs bases qui auraient pour effet d'améliorer la résolution constructive des conflits. L'élaboration des recommandations pour surmonter la crise est impossible sans la connaissance et la compréhension de ce fait que comment les peuples qui vivaient côte à côte pendant de nombreuses décennies dans une zone relativement petite du Haut-Karabakh ont été tellement séparé par les différents côtés des barricades. De toute évidence, c'était la troisième force qui avait établi la paix.
L'Azerbaïdjan faisait partie de l'Empire russe, puis l'Union soviétique. Aujourd'hui, le complexe territorial et étatique de la République d' Azerbaïdjan a été formé sur la base juridique du Traité de Moscou entre la Russie soviétique et la Turquie du 16 mars 1921. Le Haut-Garabagh a gardé l'autonomie au sein de l'Azerbaïdjan en fonction de la décision prise par la session plénière du Bureau caucasien du PCR (b) le 5 juillet 1921. Et plusieurs d'hommes d'Etats de la Russie, y compris certaines personnes d'origine arménienne, ont joué un grand rôle dans la prise de cette décision. Ils considéraient valablement la maintenance des relations économiques et politiques avec l'Azerbaïdjan que l'Arménie comme un grand bien. Pendant les années d'existence de l'Azerbaïdjan au sein de l'Union soviétique, l'Arménie a attenté à son intégrité territoriale plusieurs fois. Cette tentative avait eu lieu juste après la Deuxième guerre mondiale, en 1960 et en 1968. Et à chaque cette tentative, le séparatisme s'est heurté à une vive résistance de la part des représentants de la classe étatique et politique. La période de la perestroïka de Gorbatchev et les premières années de l'indépendance étaient dramatique pour l'Azerbaïdjan. Les nouveaux Etats du Caucase du Sud, et tout d'abord l'Arménie, se sont lancés dans la bataille pour la restitution de leurs terres «ancestrales». C'est l'Arménie qui a été le fauteur de troubles, en commençant déjà en 1919 la guerre avec ses voisins. En conséquence, 30% de la population du Caucase du Sud sont morts et l'Azerbaïdjan a perdu une partie de son territoire historique. A la suite de cela, « le corridor de Meghri » a coupé la République autonome du Nakhitchevan de l'Azerbaïdjan du reste du pays.
Il est sûr de dire que, parmi les conflits régionaux dans la CEI, qui attire une grande attention de la communauté internationale, le conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabakh est l'un des conflits à grande échelle de par ses conséquences politiques et humanitaires. La signification de la tragédie du Haut-Garabagh est qu'il reflète les problèmes globaux de l'ordre mondial contemporain, les nouveaux défis et menaces à la sécurité internationale et l'existence même de notre civilisation.
En plus de la cruauté, de l'ampleur et de l'importance dans l'histoire mondiale, cette confrontation, comme détonateur de l'effondrement total des relations interethniques dans l'ex-URSS, a un trait spécifique qui le relie avec les autres conflits - c'est le désespoir tragique dans la perspective du règlement, qui caractérise aussi les confrontations en Abkhazie, en Ossétie du Sud, dans les Balkans et dans les autres régions. Ce désespoir a permis de baptiser le conflit comme «gelé». La confrontation entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan sur le territoire du Haut-Garabagh serait dangereuse non seulement en raison de son potentiel de l'intransigeance ethnique et de la conflictualité, mais aussi en raison de la possibilité de son escalade incontrôlée dans d'autres régions.
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