Comment Khankendi est-il devenu Stepanakert
Le Centre de Traduction d’Etat d’Azerbaïdjan a préparé une vidéo documentaire intitulée « Comment Khankendi est-elle devenue Stepanakert », qui raconte l’histoire ancienne de Khankendi, la politique rusée d’arménianisation réalisée par les Arméniens, installés dans le Haut-Karabagh en vertu du traité de Turkmantchaï du 1828, dans les anciens territoires azerbaïdjanais. Cette vidéo documentaire, traduite en langues anglaise, russe, turque, persane, arabe, géorgienne, française, ukrainienne, espagnole et allemande, a été envoyée aux ambassades et représentations des pays étrangers, accréditées en Azerbaïdjan, aux médias influents du monde.
Le Karabagh est l’Azerbaïdjan !
Comment Khankendi est-il devenu Stepanakert
Plus tard, Mehdigulu khan, le fils d'Ibrahimkhalil khan, a donné Khankendi, où sa famille et ses proches ont passaient les mois d'hiver, comme un cadeau à son épouse bien-aimée Paridjahan beyim.
Après le traité de Kurekchay du 14 mai 1805 et le traité de Gulistan du 24 octobre 1813, qui officialisaient le transfert du khanat du Karabagh à l'Empire russe, un corps de cavalerie russe a été stationné à Khankendi, perturbant ainsi l'ancienne vie tranquille et prospère du village. Après le traité de Turkmantchaï du 22 février 1828, un grand nombre de familles arméniennes venues de l’Empire Ottomane et de l’Empire kadjar, se sont installées dans cette région. On leur donnait du travail dans les détachements militaires de l’armée tsariste, dans les institutions étatiques et on leur fournissait des armes. Le nom de ce territoire est mentionné comme « Khankendi » dans toutes les cartes militaire et civiles du XIX siècle de la Russie tsariste.
https://en.wikipedia.org/wiki/Khankendi
Profitant de la situation créée après la Première Guerre mondiale, les Arméniens sont devenus plus actifs avec l'arrivée au pouvoir des bolcheviks en Russie et ont commencé à poursuivre l’occupation des terres et la politique d'arménianisation insidieuse dans le Caucase, ce qu'ils ne pouvaient pas réaliser dans l'Empire ottoman. Le premier fruit de cette activité a été la création de l'Etat de l’« Arménie soviétique » pour la première fois de l'histoire sur les territoires azerbaïdjanais d'Erevan, de Nakhitchevan et de Zangazur avec l'aide de la politique bolchevique. Quelque temps plus tard, dans les années 1920, les Arméniens, mécontents du désir inépuisable de terres, ont commencé à revendiquer les terres du Karabagh azerbaïdjanais et, avec l'aide des détachements armés russes, ont forcé les civils azerbaïdjanais de quitter leurs terres natales. Les provocations criminelles et les massacres publics contre les Azerbaïdjanais ont abouti à la création de l’oblast autonome du Haut-Karabagh en Azerbaïdjan en 1923.
En 1923, la ville de Khankendi a été rebaptisée Stepanakert en l'honneur de Stepan Shaumyan, le chef des bolcheviks arméniens qui a personnellement dirigé le meurtre de plus de 20 000 Azerbaïdjanais, en créant la dictature communiste à Bakou, soutenue par la Russie bolchevique. Cela a été réalisé par la décision de Sergueï Mironovitch Kirov, le dirigeant russe de l’Azerbaïdjan soviétique
À partir de 1988, des manifestations illégales exigeant la sécession de l’oblast autonome du Haut-Karabagh de l'Azerbaïdjan et son transfert en Arménie ont commencé. Elles étaient financées par le réseau de diasporas arméniennes enracinées à l'étranger et organisées par des émissaires nationalistes. Le premier objectif de ce mouvement, appelé Miatsum, était de débarrasser Khankendi, la capitale de l’oblast, de la population azerbaïdjanaise, d'effacer la trace azerbaïdjanaise et de détruire les mosquées et les monuments historiques en arménisant les noms des parcs, des rues, des écoles et des établissements culturels et éducatifs. Au cours de ces années, les organisateurs arméniens, qui avaient un accord secret avec Moscou – avec le Secrétaire général du Comité central du Parti communiste de l’Union soviétique Mikhaïl Gorbatchev et son épouse Raïssa Gorbatcheva, commence à commettre une série d'actes terroristes. Les premières victimes de cette terreur sont les étudiants azerbaïdjanais de l'Université de Khankendi. Ces jeunes ont été les premières victimes de la longue guerre du Karabagh... Au cours de ces années, les maisons des Azerbaïdjanais qui ne voulaient pas quitter leurs terres natales, ont été incendiées et les gens subissent des tortures mentales et physiques.
En septembre 1988, les Arméniens ont expulsé, par la force des armes, tous les Azerbaïdjanais vivant à Khankendi, ont transporté en Arménie un grand nombre d'équipements d’usine et de fabrique, construits aux frais de l'État azerbaïdjanais... Les armes, les munitions, l’équipement militaire des unités militaires russes situées dans le Haut-Karabagh, sont passés sous le contrôle des unités militaires arméniennes illégales et des groupes terroristes.
Ce qui s'est passé à Khankendi provoque une réaction en chaîne dans tout le Karabagh... L’oblast autonome composé majoritairement de populations azerbaïdjanaises, est complètement arménianisé en quelques mois. Les Arméniens ont profité de la situation instable en Azerbaïdjan qui faisait ses premiers pas en tant qu'État indépendant après avoir quitté l'Union soviétique en 1992-1993, et dans le prolongement de leur avidité pour le territoire, les sept districts azerbaïdjanais, les districts de Latchin, Kalbadjar, Aghdam, Fuzuli, Djabrayil, Goubadli et Zanguilan, où vivaient aucun Arménien, sont également occupés.
https://en.wikipedia.org/wiki/Le mouvement du Karabakh en Arménie
https://en.wikipedia.org/wiki/Miatsum
Les négociations diplomatiques sur le retour des territoires azerbaïdjanais occupés depuis de nombreuses années, sur l'expulsion des envahisseurs, les quatre résolutions adoptées par le Conseil de sécurité de l'ONU n'ont donné aucun résultat. De longues années d’indifférence de la part de la communauté internationale envers cette injustice historique et humaine ont entrainé des nouvelles revendications territoriales des Arméniens acharnés, ont abouti, le 12 juillet 2020, à l'intervention militaire dans la région de Tovuz en Azerbaïdjan, située très loin de la région du Karabagh.
Le cessez-le-feu suivant violé par les Arméniens le 27 septembre 2020, s'est transformé plus tard en une guerre de 44 jours, qui sera une source éternelle d'honneur et de fierté pour notre peuple. Sous la direction du Commandant en chef Ilham Aliyev, les soldats et les officiers de l'Armée azerbaïdjanaise victorieuse ont commencé à libérer nos territoires détruits par les occupants arméniens au prix de leurs vies et de leur sang, agitant notre drapeau national tricolore dans les terres natales...
Le 10 novembre a été gravé dans notre histoire comme le Jour de la Victoire, où l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan a été rétablie !
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