Les voyageurs illuminés de notre histoire de la presse
Le 22 juillet est le 143e anniversaire de la création de la presse nationale en Azerbaïdjan. En 1875, à ce jour, l’intellectuel progressiste de l’époque Hasan bey Zardabi a édité le journal «Akintchi» («Le Laboureur»). Il avait rencontré de grandes difficultés dans le processus d’édition du journal. Cette date est célébrée comme le jour de la création de la presse azerbaïdjanaise. Les périodes les plus brillantes du siècle des Lumières de l’Azerbaïdjan commencent depuis ce temps.
Le slogan de Hasan bey Zardabi «J’appelle - on ne vient pas, je montre - on ne voit pas, j’explique – on ne comprend pas » reflétait les caractéristiques de cette période. Selon lui, il n'y a qu'une seule issue à cette situation – créer le journal « Akintchi » en 1875. Zardabi exprimait toute l’idée du journal par cette phrase: «La pierre ne se fendra pas sous la goutte, mais avec les années, la goutte fendra cette pierre ». Akintchi» a vécu seulement deux années. Il a été fermé après le 56e numéro. Les journaux «Ziya», «Kaspi», «Tercuman», la revue «Kechkul» ont continué son chemin. Ce sont les processus de la fin du 19e siècle qui ont été à l’origine du développement intellectuel au XX siècle. Le premier journal de cette période, le journal «Cherqi-Rus» est considéré comme la première hirondelle de la presse azerbaïdjanaise. Les organes de presse de cette période s’occupaient de nourrir moralement et intellectuellement le peuple, d’enrichir sa pensée. Les 4 organes de presse, les revues Molla Nasreddin», «Fuyuzat», les journaux «Heyat», «Irchad» étaient les avant-gardes. Les journaux et les revues comme «Tazé heyat» («La Nouvelle vie»), «Tereqqi» ( Le Progrès»), «Babayi amir», «Bakinsky rabotchy» («L’ouvrier de Bakou»), «Ittifaq» («L’Union»), «Mekteb» («L’Ecole») et d’autres écrivaient sur la vie intellectuelle et socio-politique de l’époque.
L’idéologie de «Molla Nasreddin» était plus concrète et plus réelle. L’article «Je suis ici pour vous» de Mirza Djalil était l’article principal de la revue. Dans cette revue, on écrivait des articles sur les questions révolutionnaires actuelles de l’époque, ainsi que les longues souffrances du peuple azerbaïdjanais.
Pendant la période de la République, près de 60 organes de presse fonctionnaient en Azerbaïdjan. Parmi ces organes, les 28 étaient publiés en azerbaïdjanais, 20 – en russe, 12 – en d’autres langues. Les principaux organes de presse étaient «Istiglal», «Besiret», «Gurtuluch», «Azerbaïdjan».
Malgré les pressions exercées pendant la période soviétique, le journalisme azerbaïdjanais a essayé de rester fidèle à ces traditions. Il y a avait certains principes idéologiques du régime soviétique concernant le journalisme, mais les intellectuels azerbaïdjanais ont pu utiliser la presse comme une tribune. Ce processus a été encore développé depuis 1969, c’est-à-dire depuis que le Leader national Heydar Aliyev est arrivé au pouvoir en Azerbaïdjan. L’intelligentsia était aussi près du peuple par la voie de la presse. Les organes de presse comme «Cherq qadini» («La Femme de l’Orient»), «Sovet kendi» («Le village soviétique»), «Muellim qazeti» («Le Journal de l’enseignant»), «Kirpi» («Le Hérisson») n’hésitaient pas à soulever des problèmes sociaux.
Le rétablissement de l’indépendance de l’Azerbaïdjan a marqué un tournant dans les différentes domaines de la vie, y compris dans le développement de la presse. On a réalisé des travaux importants pour garantir le pluralisme politique et la liberté de la parole.
En vertu de l’ordonnance signée par le Président Heydar Aliyev, le 6 août 1998, la censure de la presse a été abolie en Azerbaïdjan. En même temps, en 1999, on a adopté la Loi sur les moyens de communication de masse, ainsi que d’autres documents juridiques normatifs.
Par l’ordonnance du 31 juillet 2008, le Président Ilham Aliyev a approuvé un document important intitulé « La Concept d’aide étatique pour le développement des moyens de communication de masse en Azerbaïdjan ». En vertu de ce concept, le 22 mai 2009, a été créée la Fondation de l’aide étatique pour le développement des moyens de communication de masse auprès du Président de la République d’Azerbaïdjan. Chaque année, la Fondation apporte des soutiens financiers aux journaux, organise les concours parmi les journalistes et réalise différents projets.
Elmin NURI
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