Les trois pour cent du Registre de la Mémoire du monde appartient à l'Azerbaïdjan

Les trois pour cent du Registre de la Mémoire du monde appartient à l'Azerbaïdjan

Aujourd'hui, plusieurs manuscrits précieux des savants, penseurs, philosophes et poètes de l'Azerbaïdjan médiéval sont gardés dans les bibliothèques des différents pays du monde. L'Azerbaïdjan se trouve au carrefour entre l'Occident et l'Orient,    c'est pour cette raison qu'on peut rencontrer nos manuscrits historiques en Europe et en Asie.

Les manuscrits azerbaïdjanais sont gardés dans les bibliothèques et les musées les plus célèbres des pays asiatiques comme l'Iran, la Turquie et des villes européens comme Moscou, Saint-Pétersbourg, Londres, Paris, Dublin, Berlin, Dresde, Vatican, Vienne, Prague, Sarajevo, Uppsala. Les manuscrits rares de la période du Moyen-Age de l'Azerbaïdjan, se trouvent également aux archives des villes comme Le Caire, Tachkent, Douchanbé, Calcutta, Lucknow, Dacca.

Le destin ultérieur du manuscrit perdu depuis longtemps reste encore inconnu pour les chercheurs. On sait seulement que le marchand iranien a emmené le manuscrit rare de « Khamseh » à Saint-Pétersbourg et ce manuscrit a été vendu à Chtiglis, un allemand qui possédait le musée personnel. C'est seulement après la révolution de 1917 qu'il a été emmené au musée de l'Ermitage. Il y a beaucoup de faits comme ça. On ne connaît pas le nombre exact des manuscrits conservés dans les archives et les bibliothèques du monde. Mais il n'y a aucun doute que ce nombre dépasse les dix mille. Les manuscrits azerbaïdjanais constituent près de trois pour cent des manuscrits inscrits dans le Registre de la Mémoire du monde.

L'un des pays où sont conservés les manuscrits azerbaïdjanais est le Vatican.

Dans les Archives secrètes du Vatican, le professeur Farid Alekperli a découvert plus de 85 documents rares concernant à l'Azerbaïdjan. Ces documents couvrent la période du X au XX siècles, c'est-à-dire une période de mille ans de notre histoire. La plupart de ces documents sont les correspondances entre les chefs des Etats Ilkhanide, Qara Qoyunlu, Aq Qoyunlu, Séfévide, Karamanide, Afchar, Qadjar et les papes de Rome. La découverte des correspondances officielles dans les Archives secrètes du Vatican est tout à fait naturelle. Parce que la fonction principale de cette bibliothèque est la conservation des documents officiels interétatiques concernant les relations internationales. Selon les hypothèses, si les correspondances conservées dans les Archives secrètes du Vatican étaient ouvertes au public, dans ce cas, tout le monde serait pris dans le tourbillon, la troisième guerre mondiale pourrait commencer.

                                                                                                        Elmin Nuri

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